Au delà d’Internet » 3 Prism Échelon, 4 Assange, Snowden (Cercle des Volontaires-Doc)

Documentaire «Au-delà d’Internet : PRISM, ÉCHELON ou la surveillance généralisée» (3/4 du 22/01/2015) L’être humain est devenu de plus en plus dépendant des nouvelles technologies. Non pas qu’il soit seulement dépendant, il est également et plus que jamais relié et connecté à Internet : sa vie est de plus en plus affichée, et les informations relatives à sa vie privée sont l’objet d’un business en pleine expansion. Partant de ce postulat, le Cercle des volontaires a décidé de vous concocter une série d’entretiens intitulés « Au-delà d’Internet », avec Manu*, un expert en sécurité informatique. Ce troisième volet traite plus en profondeur le phénomène de « surveillance généralisée » par les gouvernements, notamment par deux grands projets : PRISM et ÉCHELON. A titre d’exemple, le programme PRISM met en lien le gouvernement américain avec des géants américains tels que Google, Apple, FaceBook ou encore MicroSoft. Le programme ÉCHELON, quant à lui, est un système mondial d’interruption des communications privées et publiques. Il résulte d’un accord en 1943 entre les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni pour une surveillance électromagnétique. Rapidement, trois autres pays rejoignent le duo : le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Le programme a été utilisé pour diverses raisons, dont des affaires de concurrence déloyale durant les années 90, pour espionner l’état d’avancement des négociations d’Airbus afin de faciliter à Boeing de gagner des contrats. Notre expert informatique traite aussi tout le réseaux du câblage par fibre optique et les méthodes d’espionnage. Accrochez-vous et suivez le guide !

4/ Documentaire «Au-delà d’Internet : Assange/Snowden, vers une société panoptique» (4/4 du 28/01/2015) Ce quatrième et dernier volet traite plus particulièrement des lanceurs d’alerte (« whistleblowers » en anglais) qui ont tenté d’informer l’opinion publique au sujet des différents programmes de surveillance de masse entrepris dans le monde. C’est notamment le cas de Julian Assange et d’Edward Snowden, mais aussi Bradley Manning, Glenn Greenwald et Sarah Harrison, qui ont pris des risques considérables pour faire fuiter des informations stratégiques d’origine militaire qui n’avaient pas pour but d’être dévoilées au grand public : « warlogs », câbles diplomatiques, meurtres collatéraux en Irak… Cette quatrième partie aborde aussi bien l’aspect géostratégique de programmes secrets supranationaux de surveillance à grande échelle, que les répercussions sociales suite aux dérives sécuritaires des états ; en particulier les inhibitions engendrées par la surveillance et le contrôle systématique des échanges et des habitudes de vie des populations.

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